J10 – Evian, dans tes dents !

La Croix et la Bannière ? Lens boit la tasse ? Lens coule une nouvelle fois ? Bof, bof… Pourtant très pertinents, ces titres ont été suffisamment utilisés. Il va falloir trouver quelque chose de nouveau, espérons d’original. A l’image de Dème N’Diaye, il faut que ce soit à la fois pénétrant et juste techniquement. On a tranché pour : « Evian, dans tes dents » (n’hésite pas à donner une note entre 8 et 10/10)


On s’était promis « plus jamais ça ». Et pourtant, c’est dans tes vieilles habitudes que de nous décevoir, mon bon vieux RC Lens. Je ne parle même pas au nom des quelques 431 supporters lensois qui ont fait le déplacement à Annecy ce vendredi soir. Je te livre simplement le ressenti que j’ai eu, suspendu à mon streaming merdique, et qui après seulement deux minutes de jeu, avait suffit à me gâcher mon début de weekend.

En fait, le suspense n’aura pas duré très longtemps au Parc des Sports d’Annecy ; quelques quatre-vingt dix minutes… euh secondes, POUR TE DIRE. Les Sang et Or semblaient pourtant être entrés dans le match avec des intentions, obtenant un corner dès la première minute. Suite au corner dégagé sans trop de difficultés par l’adversaire – once again – Ikoko tente une remise/frappe, déviée par un dos savoyard. Et là, le contre s’amorce. Le ballon finit par arriver dans les sabots de Papi Barbosa qui, après un double crochet qui laisserait Cristiano Ronaldo pantois, s’en alla fusilier un Valentin Belon aussi mal inspiré qu’abandonné par sa défense (1-0, 2ème).

- Chéri, t'as bien fermé la porte à clef ? - Oui, pourquoi ?
– Chéri, t’as bien fermé la porte à clef ?
– Oui, pourquoi ?

Donc voilà le RC Lens déjà mené au score. A défaut de jouer à 30%, on part avec un handicap. Les amateurs de golf apprécieront. Pourtant, on sent très vite que ce match est à notre portée. Dans le jeu, « Les Croix » semblent mal-barrées, et quand bien même la première pique envoyée, le milieu de terrain en losange proposé par AK semble faire tourner en rond un collectif éviannais pas super inspiré. En définitive, les Savoyards ne semblent pas si dangereux, et Lens prend rapidement « le jeu à son compte » – j’ai mis des guillemets exprès. Et puis vint cette onzième minute, qui vit Cyprien fracasser une nouvelle fois la barre de transversale adverse, alors que le but semblait grand ouvert…

Il aura suffit d’un contrôle bien orienté de Tejeda pour permettre à l’ETG de prendre une seconde fois de vitesse les plots Sang et Or. Le Costa-Ricain, à l’initiative d’une action rondement bien menée, transmit sans trop de difficultés le ballon à Campanharo, qui « forwarda » l’email à Keita, avec Valentin Belon en Cc (pour la photo). Et ça fait GOL ! (2-0, 28ème).

La défense lensoise
La défense lensoise

Bien que ce deuxième but ait mis un sévère coup de bambou derrière le crâne, nos biloutes ont quand même eu le mérite de rester plus ou moins concentrées. La suite de la première mi-temps est insipide, en témoigne la cabriole de Valdivia dans la surface éviannaise, incapable de contrôler/passer/frapper un ballon qui aurait pu devenir une situation intéressante à jouer. FYI, après plusieurs visionnage de l’action, je n’ai toujours pas réussi à identifier le geste technique souhaité par Piépierre.

Coach Kombouaré ne maîtrise pas encore son collectif, et ça saute aux yeux. Déjà contre Sochaux, le Kanak avait réalisé son premier changement à la pause, en sortant le jeune danois Patrick Olsen pour Dème N’Diaye. Bon, là, le danois est carrément 17ème homme. AK a donc récidivé à Evian, en remplaçant Lala et N’Daw pour Scaramozzino et Nanizayamo. De la fraîcheur, et des lettres (il va falloir arrêter avec cette lourdeur). Sans être génial, le RC Lens nous montre qu’il a retrouvé gout au combat, ne lâchant jamais l’affaire dans cette deuxième période, pourtant sacrément mal engagée.

Après plusieurs situations chaudes vint l’évènement de la soirée ; alors qu’on approche du dernier quart-d’heure, un tiercé inédit va réussir à se mettre en valeur. Ikoko décale Cyprien, qui adresse un centre au cordeau reprit victorieusement par… Dème N’Diaye ! Le sénégalais, invisible en Ligue 1 la saison passée, n’avait pas inscrit le moindre but depuis son pénalty inscrit à Istres, le 6 mai 2014 (2-1, 73ème).

Célébrations

Lens pousse, mais Evian résistera jusqu’au coup de sifflet final. Une nouvelle fois, « les plus forts » s’inclinent à l’extérieur, affichant un bilan famélique en ligne avec la dynamique de la saison précédente. Si on exempte la victoire à Valenciennes, il faut remonter au déplacement à Toulouse pour voir trace d’une victoire lensoise en dehors du Nord-Pas de Calais. A cette époque, Valentin Belon était déjà dans les cages, et à cette époque, Valentin Belon avait sauvé la baraque, à maintes reprises.

Ecrit par Louis de Finesse (@Louis2Finesse)

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