Cette semaine, tout avait merveilleusement commencé, dès qu’Antoine « Tonio la Science » Kombouaré avait exprimé son souhait de vouloir « envoyer du jeu », d’être « justes techniquement », tout en actant la titularisation de notre Guirane national. Au diable les mauvais débuts, on allait voir ce qu’on allait voir. Compte-rendu du match contre les tangos.
Et dans ce match, N’Daw fut parfait. Une passe molle en direction d’un défenseur lensois / attaquant mayennais (rayer les mentions inutiles) à la 4e minute de jeu, et nous attaquions une nouvelle fois parfaitement notre entame de match. Une passe molle, si molle que tout Bollaert s’attendait à un plaidoyer immédiat de Guirane : « Ça n’a rien à voir avec toi, bien sur que j’en ai envie, mais tu sais, c’est la première fois que ça m’arrive… »
Hélas, rien ne vint, Guirane se « replaça » mollement et le match reprit. Nuançons bien le verbe « replacer », qui précise implicitement que le joueur a un jour été convenablement positionné. Des courses erratiques, des contrôles de balle aléatoires, des titularisations aussi inattendues que systématiques… L’idole des jeunes, le héros de Bollaert 2015/2016 c’est bien lui.
Pendant ce temps, l’attaquant mayennais a eu le temps de glisser le ballon entre les jambes de Delle, avec cette offrande divine de notre most valuable player. Les messins sont tranquilles, leur agent double infiltré N’Daw continue de faire du bon boulot.
8e minute, Wylan croise un peu trop sa frappe qui frôle la limite du poteau lavallois. Sur les routes du Nord-Pas-De-Calais ou sur les terrains, on voit que Wylan est un joueur de rupture.
N’Daw continue ses placements plus qu’approximatifs, jouant devant Autret, en position de milieu offensif ou d’avant-centre. À Bollaert Mécanique, on a tellement rigolé qu’on vous promet de bloquer une caméra sur lui et étudier ses déplacements pour sa prochain prestation.
Pierrick remet ça 15 minute plus tard, cadre sa première frappe de la saison ( !!! ) en envoyant une mine en plein centre du but de ce bandit de Lionel Cappone. Première frappe cadrée, et c’est toute la NASA et ses satellites du réseau GPS qui apprécient le geste symbolique de Pierrick.
« Frappe cadrée, budget maintenance préservé ! »
26e, Mathias envoie un amour de coup franc repris par la caboche de N’Diaye, la gonfle finit dans les gants de Cappone. Laval ne propose à peu de choses près que le néant du football, mais ils s’en branlent puisqu’ils ont tiré la carte N’Daw et commencé le match avec un bonus de +1.
Juste avant la mi-temps, du jeu à une touche de balle, une ch’tite talonnade d’Autret en première intention déviée pour Pablo sur le côté, conclue par une frappe qui rase une nouvelle fois le poteau droit. Ça passait, c’était somptueux.
Mi-temps, on siffle, on gueule. Sans notre botte secrète sénégalaise, nul doute que nos gars auraient été plutôt applaudis, se créant tout de même 4/5 occasions franches de but. (Et à Lens, rappelons que ça tient du semi-miracle.)
C’est la mi-temps !
Kombouaré n’a pas osé faire revenir N’Daw, malgré sa très bonne prestation. Sûrement la peur de ne laisser aucune chance aux lavallois et de gâcher le suspens de cette rencontre.
Bekamenga rentre, et ce changement est synonyme du début de notre quart d’heure de folie.
46e, Autret déborde, cadre pour Pierrick, qui fusille Cappone dans son petit filet droit. ON ÉGALISE PUTAIN. Scènes de liesse à la NASA.
50e, cafouillages, Autret se bat, et bénéficie d’un contre favorable qui termine sur le poteau. Mathias on t’aime putain.
52e, débordement, Autret se retrouve devant le goal lavallois et hésite entre une passe et un tir, ce qui donne un résultat aussi surprenant qu’un test de grossesse après un nouvel an arrosé.
Mathias vient en 6 minutes d’être impliqué dans 3 actions ultra dangereuses, avec un but, un poteau, et une action vendangée. Fais-nous des gosses, Mathias.
55e, tête de Beka qui frôle la transversale. Allez putain.
56e, frappe d’Ikoko déviée par un défenseur, on y arrive pas.
Les lensois traversent la défense lavalloise, allégorie.
65e, Fin de notre période d’euphorie, où Delle sauve la baraque sur une des rares occases lavalloises.
Puis plus rien jusqu’à la fin de match, où on s’est globalement bien fait chier. On a pas su tirer profit de nos temps forts : ce quart d’heure haletant, qui fut hélas suivi d’une petite mort cruelle et impitoyable. L’équipe de Laval était clairement à notre portée, mais notre homme à tout faire du milieu de terrain et son coach qui s’entête à le titulariser veillent au grain.
Un match mitigé, où on a alterné le chaud et le froid entre les périodes ultra chiantes, et ultra excitantes et enlevées. Et Dieu sait que dans un couple, les moments excitants, c’est important.
Tonton Friedrich
Az, hogy nekem mi nem tetszik a kaktaterrlkoaásban elég egyértelmű lehet … (gy.k.: tiltott az amund faj). A hangulatkeltÅ‘ elég homályosan fogalmaz a kalandok koráról (az hogy, Å‘ mikor hagyta el hazáját egy dolog, de azóta nem derül ki mennyi idÅ‘ telt el, hogy meghasonlott ezzel a Kalandozó életmóddal). A manifesztáció korában még megérteném …
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