Arrivé avec 15 min de retard et 8° dans le sang (ou peut être l’inverse), Tonton Friedrich revient sur la performance de ce samedi contre l’ogre dijonnais. Une bonne occasion pour les lensois de grapiller leur retard sur une solide équipe du podium de Ligue 2.
Chers lecteurs, pour ne rien vous cacher des péripéties de ce débrief, je suis arrivé en retard sur ce match, grâce à l’optimisation des contrôles de sécurité à l’entrée de la Marek, une fouille avec un clébard et un gant mappa obligent.
Quel ne fut donc pas mon plaisir en voyant mon Racing mené un but à zéro après à peine 10 minutes de « jeu » !
Moi quand j’arrive à la 10e minute, à la bourre et bien bourré.
J’ai donc dû me taper un récap’ du match pour voir le but dijonnais.
Avant le but, j’apprenais donc via les commentateurs du récap’ que la pelouse de Lens était bien bonne, et évidemment la meilleure de Ligue 2. Quoi de plus beau comme allégorie pour parachever une semaine de la fouf’ ?
Sur ce but, donc. Le verticalo-limité Sammaritano passe partout à travers notre défense. Joris Delle est encore décisif sur cette action dangereuse. Figurez-vous que c’est selon un sondage récent le gardien qui va ramasser le ballon dans les filets avec le plus de classe dans notre championnat. (INSEE, 2016)
Delle s’est encore troué, fait mine d’avoir pris un gros coup, mais l’homme en noir reste impassible. Les fractures d’amour propre n’ont à ce jour pas encore modifié un tableau d’affichage. (0-1 pour les mecs d’en face.)
« Y’a rien, continuer à jouer ! » : les origines.
Antoine Kombouaré semblait s’agiter sur le banc, allait enfin coacher rapidement et dignement. On allait voir ce qu’on allait voir.
N’Diaye sortait à la 21e minute pour Banza. Coaching ? Apparemment non, puisqu’il sortait sur blessure. Choquers et decus, les supporters lensois venaient d’assister en direct à une nouvelle fracture de l’égo de l’attaquant artésien.
24e minute : Gbamin récupère la gonfle dans nos 40 mètres. Jeu rapide sur l’aile gauche et le frondeur Autret qui navigue. Une deux avec Cyprien, puis remise vers l’avant pour Banza. Ce dernier arrive à louper le ballon de la tête et son contrôle, et sans trop savoir ce qu’il fabrique, la balle revient miraculeusement vers Cyprien.
Tu la vois venir la grosse semaine de la fouf’ ?
Le plan de jeu
Cyprien ajuste le gardien, y a goal, et 1-1. On savait pas trop quoi faire du ballon, malgré notre possession, notre première vraie occase va au fond. Comme l’état d’urgence, on regarde si on peut pas prolonger un peu cette semaine bénie des Dieux.
25e minute : en guise de reconnaissance, les poètes; dijonnais sortent 3 merveilleux tacles au niveau de la carotide, un vrai régal pour les amateurs de Faites Entrer L’Accusé.
Juste avant la mi-temps, Delle a enfin pris son SPASFON®, nous gratifiant de quatre belles parades pleines d’à-propos. On rentre au vestiaire à 1-1 et un slip sale, on a eu chaud aux miches.
MI-TEMPS
La moutarde est montée au nez des dijonnais, le match monte en intensité. Les équipes se rendent coup pour coup, au sens propre comme figuré. Delle peut se mettre en évidence, Diony manque l’immanquable à la 57e devant nos buts vides, et devient de facto prioritaire sur les tablettes de nos recruteurs.
A l’heure de jeu, les artistes dijonnais décident qu’ils sont tellement balèzes qu’ils peuvent se permettre de joueur tranquillou pépouze à 10 contre 11. Ca doit faire le 3 ou 4e match qu’on joue à 10 contre 11, et comme d’habitude on va bien galérer sur la fin de match. Les visiteurs se regroupent et ne montrent plus trop de velléité offensives. Ils dictent le rythme du match, se procurent les plus belles occases mais notre gardien Delle, d’ordinaire sur courant alternatif rayonne aujourd’hui.
Joris DEL rayonne
Le coaching de Kombouaré aura encore fait la différence, la blessure inattendue de N’Diaye provoquant le air-contrôle de Banza qui enverra la gonfle dans les cages pour conclure cette première semaine de la chatte. Malgré notre supériorité numérique, les dijonnais résisteront bien, et le coaching d’AK n’y fera rien : ce match plaisant et agréable se finir sur un score de parité.
Certains membre du staff technique auraient d’ailleurs aperçu Kombouaré en train de donner des coups de pelle sur le crâne d’Olsen à la mi-temps, tout en hurlant au 4e arbitre « MAIS NON REGARDEZ IL PEUT PAS RENTRER LUI ! ».
Antoine Kombouaré est définitivement un visionnaire.
Préparé sous vos yeux par @TontonFriedrich (garanti sans gluten).
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