On attendait d’eux qu’ils soignent leur sortie. DONE. On espérait d’eux qu’ils mettent Metz à l’amende. DONE. On rêvait de voir notre doux rival rester une saison de plus (au moins) avec nous dans l’antichambre de la Ligue 1*. Tssssk.
La victoire contre Metz, c’était bien. Le festival Son et Lumières de la deuxième mi-temps, c’était bandant. La deuxième mi-temps « pousse ballon » qui a donnée l’occasion au FC Metz d’écraser la concurrence dans la course à la montée (ndlr : de deux buts, épique), c’était un tantinet frustrant. Mais Lens a tout de même joué le jeu, quand bien même nous avions en face de nous une équipe tétanisée par l’enjeu, proposant une prestation de niveau DH.
Ce que l’on retiendra, c’est d’abord une prestation réussie, une sortie digne, ce qui tranche avec les saisons précédentes, où le public lensois ne s’était vu offrir l’occasion de rugir son amour. Dans ce sens, la cabriole de sortie des hommes d’AK fut une réussite.
Du côté des tribunes, le Kop a également été efficace dans sa zone de jeu, faisant passer un beau message aux autorités. Suite à une première mi-temps silencieuse, qui visait les dérives sécuritaires des forces de l’ordre, la Marek fut ensuite le théâtre d’un formidable bordel coloré. Oui, un football populaire, bruyant, festif et enfumé, et accroche-toi chère Elodie sans incidents, cela reste possible.
La chaude ambiance dans les gradins tranchait forcément avec l’humidité tropicale qui sévissait alors dans le slip de Hinschberger. On ne s’étonnerait pas qu’il y ait laissé une petite marque grenat, pour l’occasion. Le scénario « catastrophe » tant espéré se met rapidement en marche, avec un HAC déchaîné qui enchaine les buts comme un danseur du Bolchoi enchainerait les pirouettes en tutu. Oh wait. Libérés, les Sang et Or combinent, et aussi rare soit-il, jouent verticalement. Lalaina, paix sur toi, est à la conclusion d’une belle combinaison G’Bamin – N’Diaye – Cyprien qui transperça la ligne défensive mosellane, aussi hermétique que la non moins célèbre ligne Maginot.
Dans la foulée, Mathias Autret, qui hiberne depuis de trop nombreux mois, fut même à deux doigts de titiller Didillon, passoire d’un soir, sa frappe contrée échouant malheureusement sur le poteau droit. Que pena. La première mi-temps est à sens-unique, ne manque plus que (3-x) buts havrais, x étant le différentiel positif de buts lensois, pour que la (football club de) messe soit prononcée.

Le deuxième acte est du même acabit. Lens attaque, Metz joue au flipper. Fait de jeu, Hinschberger décide de sortir son attaquant fétiche, Christian Bekemenga, absolument transparent en première mi-temps, par Lejeune, qui n’a de juvénile que son patronyme. Le manque de caractère mosellan contraste avec la fougue havraise, qui dans le même temps, se rapproche encore un peu plus du Graal. Abdoul « Globe Trotter » Ba s’élève seul et très haut, croquant le supposed-to-be guerrier et capitaine Guido Milan, pour frapper de la tête un corner ENFIN BIEN FRAPPE (ndlr: big up W. Cyprien). Le temps s’est alors arrêté quelques centièmes de seconde pour les Grenats, la mise étant sauvée par l’ancien de la Masia, Balliu.

Le match continue, Lens étend son emprise. Le FC Metz, haletant, tient son 1-0. Priant. Suppliant le destin de ne pas le renvoyer une nouvelle fois devant le terrible Autel de la Différence de Buts, expliquer à ses vieux démons les raisons expliquant cette nouvelle inversion du sort. On aime vous le rappeler, ce fabuleux destin liant le RC Lens et le FC Metz à la victoire et la lose.
Dans les derniers instants de ce clash à la mort, Benjamin Bourigeaud hérita d’une dernière cartouche pour terminer le patient messin. Mais Benji préféra dévisser sa frappe plutôt que d’opérer une exécution chirurgicale, se rappelant certainement que l’euthanasie est prohibée sur le territoire hexagonal.
Le coup de sifflet retentit et le FC Metz peut enfin lever les bras au ciel. Les américaino-normands, n’ont cette fois-ci su venir à bout de la résistance Spountz.
Pour le RC Lens, la saison commence véritablement aujourd’hui, et se terminera probablement le 18 mai. Ou pas.
*Notre maintien en L2 étant toujours sous réserve de vous savez quoi.
Écrit par Louis de Finesse (@Louis2Finesse)
What an exciting adventure to be planning for. It sounds idyllic! Can’t wait to read how it goes. And such a great message ~ Keep it simple.Thanks Betsy![] Repye:Septemblr 15th, 2012 at 5:32 pmIt really is un to be planning! Next December! Glad you enjoyed Carolyn and thanks for the comments.[]
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