L’UNFP a publié son palmarès hier, une semaine avant le dénouement de la saison. Comme un symbole d’éjaculation précoce. Et si le Racing est plutôt bien loti, avec les prix des meilleurs joueurs de L2 et de meilleur gardien pour Bostock et Douchez, accompagnés dans l’équipe-type par Zoubir, BM n’est pas en reste et publie à son tour son palmarès de la saison.
Joueur de l’année :
Cristian Lopez. 14 cageots, un mental de Viêt-khong : l’archétype du mec qui mouille le maillot et à qui on n’a jamais grand-chose à reprocher.

Loser de l’année :
Abdoul Ba. 2.16m, pas un duel de la tête gagné, c’est moche.
Meilleur espoir :
Jean-Kevin Duverne, qui, avec des couicouisses doublées d’un blaze pareil, a une longue carrière au Racing qui l’attend.
Plus beau but de l’année :
Abdellah Zoubir, à Reims… avant celui de vendredi qui nous conduira en L1.
Entraîneur de l’année :
JP Lauricella, à nouveau demi-finaliste de la Gambardella.

Autres récompenses :
- Prix José-Karl Pierre-Fanfan du nom tout pourri :
Kermit Erasmus, qui s’inscrit d’emblée dans la lignée des Valérien Ismael, Ferdinand Coly, Giant Koukou et Jean-Eudes Maurice. - Prix Albus Dumbledore© du mec qui ne fait pas le dernier épisode :
John Bostock. L’homme qui vient d’être élu joueur de L2 de l’année, mais dont personne n’a remarqué qu’il ne met plus un pied devant l’autre depuis Noël. - Prix Jeff Copé du mec à 0,3% de réussite :
Jérémy Vachoux.
Le mec que certains souhaitaient voir titulaire cette saison s’est fait mutilé en coupe à Bergerac et n’a pas fait la moindre apparition en L2. - Prix Le Tag Parfait © du mec qui a cassé des reins toute l’année :
Abdellah « #POV » Zoubir.

- Prix Ayrton Senna du mec qui fonce tout droit et finit dans le mur :
Kenny Lala, le Titi Camara 2.0 - Prix Samsonite © de la plus belle valise :
L’AC Ajaccio pour le 3-6 à la maison. Modèle cabine pour les voisins du Gazélec. - Prix Mark Van Bommel du mec qui découpe mais finit tous les matches :
Dusan Cvetinovic (sauf son premier match à Dijon). - Prix Gervais Martel de Y’a rien qui va mal :
Alain Casanova, pour son « Lens-Strasbourg n’est pas un match décisif« . - Prix Benjamin Bourigeaud du meilleur Benjamin Bourigeaud de l’année : Benjamin Bourigeaud.

- Prix @TonyVUnited © du plus gros forceur sur Twitter :
Antony Scaramozzino pour ses innombrables selfies avec le chauffeur de bus, le jardinier, la secrétaire du club et sa capacité à être sur toutes les photos de vestiaires sans jouer un match. - Prix Jacquie et Michel © de la plus belle DP dans les arrêts de jeu :
Amiens – Lens : 2-1 après avoir mené 1-0 à la 89e. On dit « merci qui? » - Prix Paméla Anderson © du plus gros melon :
Mathias Autret, qui se voyait déjà faire le foufou en L1 et qui s’est retrouvé sur le banc en L2.Habibou a fait taire les nombreuses critiques émises durant le Mercato - Prix Bernard Frédéric © du plus beau sosie :
Habib Habibou, impeccable dans son rôle de Magloire. - Prix Bollaert Business Club de la plus belle opération marketing de l’année :
Le Mug BM, que personne n’a vu mais que tout le monde rêve d’avoir au petit-déjeuner. - Prix Malaysia Airlines de la plus belle disparition de l’année :
Momo Fofana, qui rejoint ainsi Firas Mugrabi et Nenad Grozdic au firmament des air-joueurs du Racing. - Prix Pénélope Fillon © de l’emploi fictif de l’année :
Abdoul Ba, qui doit tenir une permanence parlementaire dans la Sarthe pour en faire aussi peu sur le terrain. - Prix Grimonprez-Jooris du stade le plus laid visité cette année :
Le stade Francis Le Basser de Laval. What else? - Prix Jessica de la copine de joueur de l’année :
Madame Olsen ayant mis la barre trop haut l’an dernier, il n’était pas question de vous ressortir une vulgaire photo de bombasse gratuitement. Juste pour faire du clic. On n’est pas sur Lensois.com .

Les prix collectifs :
- Prix Hatem Ben Arfa du fragile de l’année :
Le bloc défensif du RC Lens. - Prix Jeu en une touche de balle léché comme une glace à l’italienne en plein mois d’août :
BM, pour cet article.
Enfin, le Racing reçoit le Prix Yohann Diniz de l’équipe qui serre les fesses jusqu’au bout. Récompense ô combien méritée.

La rédac’.
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