Le Racing a attaqué son énième déprimante saison en L2, emmenant avec lui ses cohortes de supporters, toujours enamourés de LEUR Racing. Celui de Lens.
Pourquoi l’aiment-ils autant, au point de se fusiller un début de semaine de juillet pour aller dans l’Yonne ouvrir le championnat? Honnêtement, c’est très compliqué à comprendre, nous mêmes, on ne sait pas vraiment.
Le sujet est néanmoins revenu sur le tapis, lors de la Biennale des randonneurs nudistes du pays de l’Artois, où notre Fried a ses entrées, et on s’est posé cette question au milieu d’une cahute nous servant de camp de base pour la nuit. De mise au vert en mises aux verres, nous voici enquillant les binouzes en éructant les souvenirs de joie, de trips collectifs et de vociférations de stade, les souvenirs vécus au stade, à la télé, à la radio, entendus de la bouche des grands, ou des vieux, de ceux-qui-z’y-étaient-EUX.
Alors de cette beuverie, nous n’aurions pu en tirer que le souvenir de mélanges peu appropriés à la pratique de la randonnée dès le lendemain à 6h du mat’ et à celui du squat cul-nu dans une cabane pour chien, ou un album-souvenir de nostalgiques.
Mais comme le Racing, ce n’est pas une institution mais « juste » notre religion, on s’est pris à lister ceux qui nous avaient vraiment fait kiffer. Nous bien-sûrs, mais aussi nos grands frères, nos meufs, nos enfants, nos darons, leurs darons… et on en a gardé 50. Nos 50.
Peut-être pas les mêmes que les tiens, mais comme le dit la LFP, on n’a pas le même flocage maillot, mais on a la même passion.
Oui mais il y a un mais. Comme toujours avec le Racing.
On devait publier ça cette semaine, mais nos premières rencontres de championnat et leurs fins de match Made In RCL © nous ont fait changé quelque peu nos plans. Ne serait-ce que pour nous rappeler qu’il ne faut JAMAIS faire des plans avec le Racing.
Le supporter d’antan, celui qui croupit en PLS dans un coin de la cuisine se remémorant, selon son âge, les exploits de Lech, Six ou Smicer, n’a pas assez souffert à notre goût. Déjà parce qu’il a la chance de pouvoir avoir ce genre de souvenirs. Lui. A l’inverse de la génération née début fin 90 – début 2000, elle pour qui le seul exploit notable du Racing est une défaite à domicile en coupe contre Bordeaux.
Dans un élan de fourberie, on s’est dit qu’on allait plutôt te servir notre top 50, par lot de 5 joueurs, au détail près que chaque parution interviendra le lendemain d’une victoire du Racing. (on n’a pas encore décidé si la Coupe de la Ligue comptait, de toute façon on sera sorti au premier tour). Si tout va bien, tout sera donc paru en 2019.
Et comme on n’est pas que des bâtards, on a même décidé que chaque défaite nous permettrait de te présenter un joueur de notre Flop 50.
Heureux veinard que tu es, tu vas donc avoir la présentation de 2 de nos illustres chèvres. 2 d’un coup, en hommage à nos 5 dernières minutes d’hier soir.
R_Di
Hall of Fame :
⚽ 50 – 46 (Gregorczyk, Dacourt, Diouf, El Haddaoui, Ismaël)
Hall of Shame :
🐐 Bakari, Régis
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