Comme on te l’a expliqué ici, la rédac’ a décidé de publier son Top 50 des joueurs qui ont marqué l’histoire du club. On t’a aussi expliqué que ce top sera dévoilé à chaque victoire de l’équipe pro cette année.
Comme un symbole de synchronisation ratée, le Racing a lancé son championnat sur la pire série de son histoire avec 5 défaites d’entrée.
La rédac’ de BM étant d’une réactivité et d’une flexibilité de start-uppers qui rendraient fier nos co-présidents Macron et Gattaz, on a ajouté un classement à l’envers qui permet de nous rappeler, chaque lendemain de défaite, au bon souvenir d’un des pires joueurs ayant évolué sous nos couleurs.
Le volume 1 te narrait les exploits de feu Dagui Bakari et David Régis, il s’agissait de se montrer à la « hauteur » pour ce volume 2.
Nos défaites vs Brest, Lorient et Orléans ont permis d’unlocker 3 nouveaux joueurs. Car n’oublie pas : mieux vaut en rire…
3. Bruno Rodriguez.
Grosttaquant
Maillot taille XXL
Saison 99-2000, le staff lensois nous fait un coup de bluff dont il a le secret. A la ramasse en championnat, avec une attaque en grande difficulté, le groupe de Daniel Leclerc explose en plein vol. Job, Moreira et Nouma massacrent à tour de bras et les solutions de rechange sont limitées à un Olivier Bogaczyk qui est déjà bien gentil de scorer lors de sa seule titularisation contre Montpellier.
Leclerc parti, l’idée de merde germe alors de prendre un joker pour suppléer nos granzattaquants en panne de réussite. Et quitte à faire dans l’inutile, autant faire appel aux spécialistes. En effet, à cette époque, les grands losers du foot français sont à chercher du côté du PSG et de Metz, et l’on ne tarde pas à mettre la main sur une pépite qui a joué, ô miracle, dans les 2 clubs. Ainsi, Bruno « Grodriguez », encore tout engraissé par une pige à Bradford qui lui a permis de prendre 10 kilos, déboule avec sa couenne en Artois, muni d’un sublime contrat de 4 ans et d’un maillot XXL.
10 matches de championnat pour 1 but (à Paris, communsymbole®) et zou, au placard. Entretemps, Job et Nouma se mettront à enquiller en coupe d’Europe, Moreira se réveillera et Lens de clore le championnat à une honorable place européenne. Bruno de son côté débutera une série de prêts, à Guingamp, au Rayo Vallecano, avant de revenir poser son gras sur le banc en 2002. Son magnifique second bilan de 8 matches pour 0 but lui permet de gratter 2 nouveaux prêts à Ajaccio et Metz. Il reviendra terminer son contrat en 2002 sur 5 nouvelles sublimes apparitions dans l’effectif pro. 5 matches et toujours 0 pion parachèvent donc 4 saisons au bilan le plus famélique vu pour un attaquant en Artois.
Au final, Bruno aura ainsi réussi l’exploit de faire partie des effectifs ayant perdu en demi-finale de l’UEFA et en « finale » de championnat 2002 à Lyon. Et si je dis que ce sont les plus belles lignes de son palmarès, tu comprends alors l’ampleur du fiasco…
Jean-Claude Nadon.
Gardien de butte.

Question :
Qu’ont en commun Hamada Jambay et Grégory Wimbée?
Ils ont marqué le but de leur vie contre Lens, avec Jean-Claude Nadon dans les buts.
Zoom arrière… et retour en 1997, saison extraordinaire s’il en est. Cetytte année-là, dirigé par Slavo Muslin, le Racing tape très fort sur le monde de la lose.
Rytchkov se fait pécho au contrôle anti-dopage, Meyrieu culbute les compagnes des collègues, Wallemme et Vairelles se blessent et, gâteau sur la cerise, Guillaume Warmuz se fait les croisés. Embarqué dans une saison merdique, nous voici à faire jouer dans les bois l’emblématique gardien du voisin lillois. Et niveau idée à la con, celle-ci se pose pépouze sur le podium.
15 matches, 35 pions encaissés, 3 matches de suite avec 4 buts dans la musette, Jean-Claude pose son prénom de winner sur le pré et emmène sa lose au sommet lors d’un Nancy-Lens de légende. Car si Greg Wimbée devient le premier gardien à marquer en championnat, Jean-Claude est le premier blaireau à prendre un but par son vis-à-vis dans l’histoire du championnat… Un but d’une laideur intersidérale.
Et je ne te parle même pas du but de 35m de Jambay… c’en est déjà trop pour un seul homme. Non, je vais plutôt te rappeler que cet homme est par la suite devenu notre entraîneur des gardiens…
Sauveur Agostini
Ailier très gauche.

Instant rétro, histoire de se rassurer : on a toujours été nul, l’équipe actuelle n’est que la digne héritière de ces illustres prédécesseurs.
Revenons au début des années 80 et redécouvrons ensemble « l’homme qui ne marquait jamais », (son vrai surnom) a.k.a Sauveur Agostini.
Si rien que le blaze du gars sentait le canard à 30 km, la manière dont on l’a récupéré est un classique : un mec de l’ombre claque le match de sa vie avec l’adversaire lensois et est illico recruté. Le match en question n’est tout de même pas rien : LE Lens – Montpellier en 1/8e de finale 1979, gagné 5-4 par le Racing. Alors en D2, les héraultais font un match de dingo et Sauveur, l’ailier d’origine corse, met le bouillon à la défense lensoise durant 90 minutes. (Mené 4-2 à 10 minutes de la fin, Lens s’en sort miraculeusement en fin de match grâce à Sénac et Françoise.)
Une fois Sang et Or, Sauveur a perdu son mojo et navigue entre le rien et le pas-grand-chose. Pourtant l’équipe a belle allure, avec Leclerc, Vercruysse, Flak, Krawzcyk, Sénac, Bade, Françoise puis Xuereb ou Brisson, on joue clairement le haut de tableau. Mais rien n’y fit. Ni ses 73 matches pour le Racing, ni l’entêtement à le titulariser sur son aile ni la vista de ses coéquipiers pour tenter de le faire marquer. 2 saisons et puis plus rien, si ce ne sont ces stats étourdissantes : Avec 2 buts marqués pour le Racing en 2 saisons, son seul but à Bollaert aura été celui claqué en coupe. Avec Montpellier donc.
Merci qui? Merci le Racing d’avoir encore losé comme des merdes. Merci BM!
T’en reveux? Y’en re-n’a : le volume 3 est ici
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